A la découverte du métier

Plus qu'un commerçant, un fleuriste est un artisan et même un artiste. Grâce à une excellente connaissance de la botanique, il crée des bouquets et des présentations florales pour décorer un intérieur, pour offrir ou pour célébrer un événement tel qu'un mariage, un baptême ou un anniversaire. 

Il maitrise la botanique et l'horticulture...

Il maitrise la botanique et l'horticulture, il peut informer, conseiller et surtout vendre. Le fleuriste doit s'adapter aux demandes des saisons et donc faire preuve de proactivité. Un fleuriste sur cinq est franchisé ou appartient à un groupe. Parallèlement, la grande distribution s'immisce de plus en plus sur le marché des fleurs. Pourtant, les indépendants restent majoritaires et dominent le marché.
Le fleuriste a plusieurs cordes à son arc. Ses compétences sont multiples et ses rôles aussi riches que variés.
Parce bien souvent il travaille seul, le fleuriste va :

  • Sélectionner les fleurs et les plantes qu'il commercialisera ou qu'il utilisera pour réaliser ses présentations florales et ses bouquets. Cette sélection dépend de la saison et des demandes des clients.
  • Réaliser des présentations florales et des bouquets tout en s'adaptant aux exigences de la saison.
  • Avoir de très bonnes connaissances en botanique ou en horticulture. Ces dernières vont permettre au fleuriste de mieux choisir les fleurs et les plantes qui entreront dans la composition d'une présentation florale ou d'un bouquet. Ces connaissances aideront aussi le professionnel à mieux entretenir les végétaux et à conseiller les clients.
  • Devoir assurer un rôle de vendeur, comme tout commerçant.
  • Gérer ses stocks en tenant compte de la périssabilité des végétaux et des demandes et futures demandes des clients. L'approvisionnement se fait au quotidien.
  • Faire preuve de créativité pour se distinguer de ses concurrents.
  • Assurer la gestion et la comptabilité de son établissement.

Les débouchés

Pour devenir fleuriste, il faut impérativement faire une formation. Une passion pour les fleurs et les plantes est un réel atout mais c'est insuffisant pour pouvoir exercer ce métier. Un fleuriste débute sa carrière comme apprenti ou comme stagiaire. Il peut être employé dans une grande surface, une jardinerie ou chez un fleuriste. 

Par la suite, le fleuriste en herbe sera responsable d'un rayon ou, s'il travaille au sein d'un groupe, d'un point de vente. Certains fleuristes exercent dans des hôtels ou des restaurants et organisent des évènements.

Enfin, le but de nombreux fleuristes est d'ouvrir son propre établissement franchisé ou non.  Le marché des fleurs fait travailler plus de 20 000 personnes et chaque année plus de 1000 postes sont à pourvoir.

Les indépendants dominent toujours le marché, ce qui explique que 75 % des fleuristes se mettront un jour à leur compte.

Jacques Catagne MOF fleuriste

Cette semaine, plusieurs métiers du concours Un des Meilleurs Ouvriers de France seront mis en lumière au journal de 13h de TF1. Mardi, nous suivions Jacques Castagne MOF 2004 dans les coulisses du métier de fleuriste.

Publiée par Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France sur Jeudi 26 avril 2018

Formation

  • BEP ou CAP en horticulture,
  • CAP fleuriste.

Pour compléter sa formation, il est possible de poursuivre avec :

  • un bac professionnel fleuriste
  • un brevet technique des métiers fleuriste.

Ceci permettra au futur fleuriste de maitriser aussi bien la composition florale que la gestion.  Il est indispensable de faire une partie de ces formations en alternance. En effet, c'est sur le terrain que le fleuriste pourra pratiquer son art et se préparer à la vie professionnelle.

Témoignage

Joachim BAILLEUL

MAF 2014

Cette belle aventure en tant que candidat au meilleur apprenti de France fut exceptionnelle ! Tout d’abord c’est une très belle aventure humaine car j’ai pu rencontrer et échanger avec des jeunes fleuristes qui étaient autant passionnés que moi. Je suis toujours parti sur le fait de participer et d’en apprendre d’avantage sur mon métier, j’ai appris énormément grâce aux autres, à leur travail et à leurs différentes techniques. J’ai été formé (pour les épreuves régionales et nationales) par un Meillleur Ouvrier de France, Jacques Castagnier, je n'aurais sûrement pas réussi sans lui. Il m’a pris sous son aile, m’a guidé, épaulé et a été très présent dans cette aventure (je me rappelle que tout au long de la journée des nationales il était au téléphone avec mon proviseur qui m’avait accompagné à Hyeres). Je suis arrivé avec ma planche de croquis et mes idées et il a été là pour m’aiguiller et améliorer mes dessins sans pour autant tout changer, il est resté sur ma ligne directrice. Il m’a appris pleins de techniques différentes, de la justesse, de la précision et surtout une extrême minutie. J’ai tellement appris pendant ces quelques jours de formations à ces côtés. C’est en parti grâce à lui que j’ai cette rigueur à l’heure d’aujourd’hui.

Il n’y avait pas de difficultés ou même de peur car le but premier était vraiment d’enrichir mes connaissances, même le regard et l’honnêteté des autres candidats m’a fait évoluer.
Aujourd’hui j’ai une boutique à Cinqueux (60940) depuis le 10 janvier 2019 « La boutique de Joachim » que j’ai complètement créé. Le fait d’avoir eu une médaille d’or montre à mes clients à quel point j’aime mon métier et ils se sentent en confiance. Cette aventure m’a permis justement de prendre confiance en moi, en mes connaissances et mon savoir-faire et heureusement ce n’est pas fini ! Je continue d’écrire cette aventure avec mes clients maintenant.